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Publié le 19/05/2022

Avec la loi LOM, passer votre flotte automobile à l’hybride ou l’électrique n’est qu’une question de temps. Cela a de nombreux impacts : fiscal comme nous l’avons vu précédemment dans l’article “Quid de passer ma flotte à l’électrique ?” mais aussi en termes d’organisation puisque tous les véhicules n’ont pas la même autonomie, ni le même temps de charge ; il faut également pouvoir recharger ses véhicules facilement, ce qui implique un investissement financier supplémentaire. C’est ce que nous allons explorer dans cet article.

Avec la loi LOM, passer votre flotte automobile à l’hybride ou l’électrique n’est qu’une question de temps. Cela a de nombreux impacts : fiscal comme nous l’avons vu précédemment dans l’article “Quid de passer ma flotte à l’électrique ?” mais aussi en termes d’organisation puisque tous les véhicules n’ont pas la même autonomie, ni le même temps de charge ; il faut également pouvoir recharger ses véhicules facilement, ce qui implique un investissement financier supplémentaire. C’est ce que nous allons explorer dans cet article.
 
 

Loi LOM et ZFE

La loi LOM indique que les usagers de véhicules électriques doivent pouvoir recharger leurs véhicules partout sans aucune difficulté (et cela, même au travail). L’objectif de l’Etat est de multiplier par 5 les points de recharge d’ici 2022.
 
Afin d’atteindre cet objectif l’Etat a mis en place différentes obligations à respecter :
  • - Les parkings neufs et rénovés de plus de 10 places doivent obligatoirement être équipés de bornes de recharge.
  • - Permettre à tous les salariés équipés d’un véhicule électrique de pouvoir le recharger gratuitement sur leur lieu de travail.
 
En plus de cela, d’autres obligations se présentent aux flottes de véhicules électriques. La loi fixe des objectifs chiffrés et datés à respecter :
  • - En 2022, les véhicules à faible émission devront constituer 10% du parc automobile de l’entreprise.
  • - En 2024, 20% des véhicules du parc devront être à faible émission.
  • - En 2027, 35% des véhicules du parc devront être à faible émission.
  • - En 2030, l’entreprise devra comptabiliser 50% de véhicules à faible émission.
 
Les entreprises vont devoir respecter ces différents quotas concernant leur flotte.
 
En plus de la loi LOM, des zones dites ZFE (Zone à Faible Emission) vont être mises en place, Paris est novateur sur ce sujet avec l’ensemble des voies (un périmètre délimité par l’autoroute A86,) devenu interdit aux véhicules (tous genres confondus) classés à partir de la vignette Crit’Air 4 (dans un premier temps), du lundi au vendredi (hors jours fériés), de 8h à 20h et ce pour une durée de trois ans au moins (depuis le 1er juin 2021).
À Toulouse, depuis le 1er mars 2022, les poids lourds, fourgons et fourgonnettes Crit’Air 5 ou non classés sont concernés 24 heures sur 24, les mêmes en Crit’Air 4 s’ajouteront le 1er septembre, les particuliers n’étant concernés qu’à partir du 1er janvier 2023. Tout cela va quand même très vite et cette disparité de rythme et de conditions de mise en place, pour arriver à l’objectif fixé pour 2025 où seuls pourront rouler les voitures électriques et les Crit’Air 1 et 2.
En mettant une roue dans une ZFE avec un véhicule non autorisé, vous encourez une contravention de 68 euros avec un véhicule léger ou de 135 euros avec un bus, un autocar ou un poids lourd.
 
 

Quelle autonomie pour quels véhicules ?

L’autonomie des véhicules 100% électrique dépend de plusieurs critères : temps de charge, type de parcours, température extérieure, vent, météo, dénivelé, climatisation/chauffage actif, etc. C’est pourquoi, l’autonomie est souvent indiqué sur une fourchette large.
 
Voici quelques exemples :
 
  • - Master ZE : 163 km
  • - Zoé : 171 km à 390 km
  • - Kangoo ZE : 220 à 265 km
  • - Renault Mégane e-Tech : 300 à 470 km
 
  • - Partner Electric : 138 à 280 km
  • - e-2008 : 320 km
  • - e-Expert, e-Traveller : 230 à 330 km
  • - e-208 : 340 km
 
  • - ë-Jumper : 200 à 340 km
  • - ë-Jumpy : 230 à 330 km
  • - ë-SpaceTourer : 230 à 330 km
  • - ë-C4 : 350 km
 
  • - DS 3 Crossback E-tense : 341 km
 
  • - Movano-e : 117 à 224 km
  • - Mokka e : 322 km
  • - Corsa e : 337 km
 
  • - Proace Verso electrique : 230 à 330 km
  • - Proace electrique : 230 à 330 km
 
  • - UX300 électrique : 315 km
 
 
Vous pouvez utiliser le simulateur d’autonomie pour voir en fonction de votre utilisation l’autonomie réelle.
 
 

Quel temps de charge et comment recharger ?

Recharger une voiture électrique, c’est un peu comme remplir une bouteille d’eau. Plus le débit est important, plus le temps de charge est rapide. Naturellement, cela varie aussi en fonction de la taille du contenant, la batterie.
Le temps de charge dépend également d’autres paramètres comme le véhicule ou le câble utilisé. Vous l'avez probablement déjà remarqué sur votre téléphone portable : plus la batterie est pleine, plus les derniers 20 % de charge sont longs à obtenir.
 
Vous pouvez utiliser le simulateur de temps de charge pour voir ce que ça donne en fonction de votre véhicule.
 
Pour vous recharger à domicile, vous pouvez installer une prise renforcée ou bien une borne de recharge domestique (3,7 kW à 7,4 kW), en fonction de vos usages et du confort recherché. De façon occasionnelle, une simple prise domestique (2 kW) peut suffire.
 
Les bornes de recharge que vous trouverez sur votre route peuvent délivrer différentes puissances. Cela dépend du lieu où elles sont installées et du temps dont vous disposez. Par exemple, les bornes déployées sur les aires de service des autoroutes peuvent être plus puissantes que celles des parkings souterrains, afin de vous permettre de repartir chargé une fois votre pause terminée.
En fonction du lieu et de la puissance de la borne, plusieurs types de prises existent :
 
Pour tous les véhicules électriques, la prise T2 permet une puissance de charge de 3,7 à 22 kW en courant alternatif :
 
 
Les prises Combo CCS et CHAdeMO offrent, selon les modèles, une puissance plus importante :
 
 
Cependant, il n’y a pas d’inquiétude à avoir lors de vos déplacements puisque des normes européennes permettent désormais d’avoir les mêmes prises à travers l’ensemble des pays de l’Union Européenne. De plus, votre véhicule électrique est fourni de série avec un câble de recharge vous permettant de vous brancher n’importe où.
 
 

Où recharger ?

Il existe aujourd’hui différents réseaux de recharge en France, 285 000 points de recharge ouverts au public accessibles à tous à travers l’Europe.
Plusieurs moyens de paiement peuvent vous être proposés : par exemple une carte bancaire, un badge d’identification, une application mobile et même une carte prépayée.
 
Le mode de paiement est à choisir en fonction de vos usages :
  • - Si vous utilisez régulièrement le même réseau de recharge comme celui de votre ville par exemple, il peut être intéressant de se tourner vers des offres avec forfaits pour bénéficier de tarifs avantageux, comme cela se pratique pour le stationnement en ville ou le télépéage.
  • - Si vous utilisez plusieurs réseaux, des badges vous permettent d’accéder à la quasi-totalité des réseaux en ne payant qu’une seule facture. A noter que chaque voiture électrique neuve est livrée avec un de ces badges.
 
En France, plus de 130 aires de service sur autoroutes et voies rapides sont équipées en recharge rapide (50 kW) ou à haute puissance (de 150 à 350 kW). Ces réseaux de recharge, dont certains sont co-financés par l’Union Européenne et les constructeurs automobiles, vous permettent de recharger le véhicule le temps d’une pause ou d’un déjeuner. De quoi permettre de recharger un véhicule à 80% de son autonomie en 15 à 30 minutes.
 

 
 

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